Être une femme racisée dans le monde du militantisme et/ou politique, c’est assez rapidement réaliser qu’on est quasi une licorne dans notre société. Il faut à la fois expliquer son choix tout en justifiant et en montrant patte blanche quant aux sujets que l’on décide de mettre en exergue. Bref, il faut légitimer sa présence.

C’est notamment là qu’intervient le rôle des allié.e.s de la lutte féministe et anti-raciste : la déconstruction des réflexes issus des systèmes de domination.

Il est essentiel de créer un champ des possibles en phase avec les spécificités de certaines réalités pour qu’un large panel des citoyennes belges puissent se sentir partie prenante à l’écologie politique et à notre modèle de société. C’est de cette croisée des chemins, cette coagulation des luttes dont il est question pour l’avenir !

Avec Stéphanie Ngalula, Militante écologiste, féministe intersectionnelle et activiste décoloniale