La gestion de la crise sanitaire, principalement par le pouvoir exécutif, a fait naître de nombreuses frustrations chez les citoyen.ne.s, jusqu’à mener à des évènements violents. Partout dans la presse, sur les réseaux sociaux, dans notre cercle privé, on dénonçait un déficit démocratique. Les citoyen.ne.s se sont en effet, à raison, senti.e.s exclu.e.s de la prise de décision, alors que les restrictions qu’on leur imposait portaient largement atteinte à leurs libertés.

Le temps des constats est passé. À nous d’être à présent acteur.rice.s de changements et sources de propositions concrètes. Une autre gestion, impliquant davantage les citoyen.ne.s, est-elle possible ? Quels seraient les bénéfices de cette participation citoyenne en temps de crise ? Quelles nouvelles dimensions seraient apportées au débat et à la prise de décision ? Existe-t-il des raisons de limiter la participation citoyenne ou des réticences à l’instaurer ? Quelles mesures concrètes adopter afin d’assurer une participation citoyenne dans les futures crises que nous rencontrerons ? Et comment conférer un rôle plus important à la société civile ?

Avec Magali Plovie Présidente du Parlement Francophone Bruxellois, Jean De Munck Sociologue et professeur à l’UCL (CRIDIS), Florence Caemaex Philosophe à l’uLG et maître de recherche FNRS, Marius Gilbert chercheur en épidémiologie à l’Université libre de Bruxelles et animé par Célia Nennen, conseillère démocratie au Centre Jacky Morael